mercredi 20 janvier 2010

La fille la plus heureuse du monde




Je dis à qui veut l'entendre que je suis contente de ne plus m'enterrer dans mon lit comme il y a un an quand je rentrais des cours, du stage ou d'un rdv galant décevant. Je m'enterrais dans mon lit par ennuie, c'était mes siestes du soir, un rituel pour ne plus penser. Aujourd'hui c'est révolu, même si j'ai remis ça l'autre jour mais l'amoureux n'y a pas cru et moi non plus finalement, c'était du semblant. De toutes façons j'ai tellement de choses comprimées dans la tête que je n'arriverai pas à m'endormir. Elle est pleine à ras bord, je retiens depuis tellement longtemps que pour l'alléger il faudrait que je la vide sur papier et que j'écrive au kilomètre ! Je me dis que je devrais m'abrutir devant la télé que je n'allume jamais.
Il parait que je me tricote mes petites histoires, que je suis prise dans mon propre jeu de jouer la victime. Et les gens autour de moi y jouent aussi. Le pire c'est que quelque part je le sais, c'est pathétique, lamentable. Je ne veux plus être ça. On me ménage, on me préserve comme-ci j'étais une petite chose fragile alors que j'ai envie d'Hurler. Je ne veux plus que les gens aient cette image car au fond je ne suis pas ça.

3 commentaires:

  1. enfin !!! bravo et encore bravo...

    RépondreSupprimer
  2. J'ai encore du "travail" beaucoup de "travail"... ;)

    RépondreSupprimer
  3. Ce texte est beau. En prendre conscience ce n'est pas tout, mais c'est déjà un pas énorme en avant. J'admire ton courage.

    RépondreSupprimer