dimanche 31 janvier 2010

Chez Nais


Nais est la fille chez qui l'amoureux habitait. La première fois que j'y suis allée j'ai tout de suite aimé.
Un charme à la Amélie Poulain (oui je sais un peu tout me fait penser à Amélie, enfin souvent il ne s'agit pas du film à proprement parlé mais plutôt de l'ambiance). Un grenier cocooning avec tomette et poutres.
Il y en avait partout, des objets divers et variés chinés en brocante ou aux puces...
Elle avait emporté le plus gros de ses jolies choses pour lui faire de la place.
Aujourd'hui elle est revenue et l'amoureux est partit dans une colocation où il va partager sa vie avec trois personnes inconnues.

mercredi 27 janvier 2010

Hier



Dans le train de 18h57 j'ai rencontré un curieux mélange entre Amélie Poulain et Super Nanny pour les depressifs à tendance suicidaire. Ça a commencé quand elle a rouspété dans mon dos parce que je ne marchais pas assez vite pour monter dans le train. Aux premiers regards elle m'a parut négligée, j'ai même pensé que c'était une clocharde avec son charriot diablolique, ses larges verres de lunettes des années whouuu et la peau de son visage plissée sans âge. Elle a commencé une conversation alors que nous étions encore debout. Quand elle m'a invité à m'assoir avec elle, je me suis dis qu'elle avait besoin de parler, et elle ne s'en est pas privé. Cette femme m'a raconté qu'elle était bénévole, qu'elle accompagnait et aidait ceux qui avaient mal à l'Âme et que c'était toujours la faute des parents - je n'en doute pas. Elle m'a conté diverses anecdoctes sur ces Âmes malades qu'elle avait guerit. Parfois elle était drôle : - bon je vous raconte l'histoire d'Hélène, je peux vous dire son prénom parce que de toute façon vous ne la connaissez pas et vous la connaitrez jamais, c'est comme un livre... Tout ce qu'elle m'exposait me parlait, peut-être qu'elle avait l'impression de m'en apprendre un tas mais je savais déjà tout et je n'avais qu'a acquiecer. Puis on a un peu parlé de moi... Je me suis faite à moitié engueulé quand j'ai dis "chez moi" au lieu de "chez mes parents" (n'en rajoutez pas madame, merci). Apparement les signes astrologique des membres de la famille en disaient long sur l'ambiance de la maison. Véronique a presque sauté de joie quand je lui ai annoncé que je faisais une analyse et que du coup j'étais sacrément en retard à mon rendez-vous. Elle n'arrivait pas à  mettre fin à la conversation et moi plus. A sa demande je lui ai laissé mon numéro de téléphone sans hésitation, en me disant par la suite que je suis un peu folle (pas complétement) mais finalement... pourquoi ça n'existerait pas sur cette terre des gens qui veulent aider les autres ? A la fin je me suis demandée si il existait une personne qui se souciait d'elle.

mardi 26 janvier 2010

mes petits bijoux



Ça faisait très longtemps que je n'avais pas écouté de musique de pré-sommeil, c'est à dire plongée dans mon lit avec la couette sur la tête parce que ça caille ! La musique c'est celle de mon téléphone, toujours les mêmes titres qui tournent depuis des mois voir pour certains des années ! Parfois je retire un ou deux morceaux pour en mettre des nouveaux, je n'ai pas de ipod ou quelque chose comme ça, seulement mon téléphone de la gamme walkman (quand même) de Sony et je n'ai donc pas de place à l'infinie. Alors c'est toujours difficile de choisir quel titre supprimé. Je me dis : oh non pas celui là si j'ai envie de l'écouter, alors que je ne l'écoute jamais ! Et que je le zappe dés les premières secondes écoulés. Hier soir je n'ai pas zappé, j'ai écouté tous les titres qui se jouaient dans mes oreilles, ils s'enchainaient au hasard et le hasard faisait bien les choses. Quelques une des ces pièces musicales sentait les vacances, d'autres les amours déçues et quelques fragments du passé. J'étais fatiguée mais je ne voulais pas arrêter et continuer a écouter ces musiques qui sont ma seule distraction lors de mes aller-retour Paris-Banlieue.

lundi 25 janvier 2010




















Je ne pense à rien.
Aujourd'hui c'est son anniversaire et ce soir je ne suis pas avec lui.
A vrai dire je n'ai même pas pensé être à ses côtés et ça me dépasse !
J'ai fais comme d'habitude, je suis rentrée pour aller à mon cours d'accordéon suivit pour une fois du cours de Solfège... Alors il était tard, je suis rentrée trop tard pour réfléchir et repartir à Paris.
Je me lamente sur msn d'être une grosse nulle et de ne penser à rien.
Ou de penser à trop de chose et d'en oublier l'essentiel.
Je ne lui ai même pas laisser un petit quelque chose sur la table rouge.
Non je n'ai pas oublié, deux fois je lui ai souhaité mais c'est tout,
Juste deux mots et des baisers.
Je me rattraperai,
C'est promis.

dimanche 24 janvier 2010

mercredi 20 janvier 2010

La fille la plus heureuse du monde




Je dis à qui veut l'entendre que je suis contente de ne plus m'enterrer dans mon lit comme il y a un an quand je rentrais des cours, du stage ou d'un rdv galant décevant. Je m'enterrais dans mon lit par ennuie, c'était mes siestes du soir, un rituel pour ne plus penser. Aujourd'hui c'est révolu, même si j'ai remis ça l'autre jour mais l'amoureux n'y a pas cru et moi non plus finalement, c'était du semblant. De toutes façons j'ai tellement de choses comprimées dans la tête que je n'arriverai pas à m'endormir. Elle est pleine à ras bord, je retiens depuis tellement longtemps que pour l'alléger il faudrait que je la vide sur papier et que j'écrive au kilomètre ! Je me dis que je devrais m'abrutir devant la télé que je n'allume jamais.
Il parait que je me tricote mes petites histoires, que je suis prise dans mon propre jeu de jouer la victime. Et les gens autour de moi y jouent aussi. Le pire c'est que quelque part je le sais, c'est pathétique, lamentable. Je ne veux plus être ça. On me ménage, on me préserve comme-ci j'étais une petite chose fragile alors que j'ai envie d'Hurler. Je ne veux plus que les gens aient cette image car au fond je ne suis pas ça.

mercredi 13 janvier 2010

lundi 11 janvier 2010

dimanche 10 janvier 2010

vendredi 8 janvier 2010




J'ai les mains bleues. Pas à cause du froid, non,  même si ça se pourrait. C'était aujourd'hui que commençait l'activité autour de la peinture avec les enfants du jardin d'éveil spécialisé. Avec ma référente professionnelle on s'est pas mal embêté à écrire un "projet", on a retourné les mots et les phrases dans tous les sens pour exprimer au mieux nos idées. L'activité était prévu l'après-midi et en fin de mâtiné alors que je finissais les préparatifs, ma référente la proposé au reste de l'équipe sans moi. Je faisais des aller-retours entre dedans et dehors et j'entendais des bribes de phrases comme "c'est dommage que...; ce projet tiens la route mais..." C'était horrible, j'étais tellement envahie que je m'en suis entaillée le pouce avec un cutter. A midi je n'ai presque rien avalé. Mes yeux n'ont pas quitté la fenêtre, je souhaitais que la journée se termine vite. J'ai pu en discuter ensuite avec les collègues, et comme d'habitude je n'arrivais pas à aligner deux phrases correctement, je ne sais plus parlé quand il s'agit de ma vie professionnelle et de mes capacités.

C'était mignon et drôle de voir les enfants chacun devant leur petit poste de peinture avec leur blouse en plastique. Thomas (2 ans) avait le visage et les mains couverts de bleu, il a fini en body. Solène (3 ans et demi) en avait plein les mains et le nez, elle adore se laver les mains. Manon (5 ans) avait  de la peinture sur le bout de ses cheveux, comme elle est blonde vénitienne ça faisait du vert. Et Chimène (3 ans) très précautionneuse n'a pas eu besoin de se faire débarbouiller de partout. 

image : un bout du trajet pour me rendre de mon stage à la gare, avec la caravane sur la petite colline en face. 

samedi 2 janvier 2010

comme un dimanche


 
 

Parfois il arrive que l'on s'endorme chacun d'un côté du lit, sans presque se toucher. On est un peu faché parce que on a eu une discussion de dimanche soir et le dimanche soir c'est pas terrible. Surtout le dimanche soir de la fin des vacances.
Je pense à la montagne de travail qui m'attend pour les six prochains petits mois,
Je pense au rendez-vous de lundi avec les formateurs pour parler de mon incapacité à écrire,
Je pense aux enfants cabossés du jardin d'éveil spécialisé que je vais retrouver mardi...
Le plus souvent heureusement on s'endort collés, mes fesses contre son ventre et sa main enveloppant mon sein, je suis apaisée.