mercredi 30 décembre 2009

PARIS - BANLIEUE



"Faire mon sac" est un "art" que je connais bien, même si je le pratique depuis longtemps je ne sais toujours pas quoi emporter et c'est devenu un véritable casse tête à chaque fois de choisir quel vêtement, quelle tenue de prévoir selon la météo (ce que je ne fais jamais) ou de mes envies... Au moins trois fois par semaine j'effectue des aller-retour entre Paris et la banlieue. Ma Banlieue-Campagne quasi déserte où les transports en commun se font rares et l'auto est de rigueur.
Mon baluchon rouge s'est transformé en valise à roulettes, cadeau de noël de ma mère : "Comme tu es tout le temps à droite à gauche, c'est pratique non ? - mais oui c'est vrai maman, j'ai le cul entre deux chaises" lui ai-je répondue le plus gentiment du monde.
Voila le problème, je suis coincée [pas tout à fait me dirait Monsieur A. (hum)]. Je ressens depuis longtemps le sentiment d'être chez moi nul part, ni chez mes parents en Banlieue-Campagne, ni chez l'amoureux à Paris. Je transite d'un point à un autre avec mon baluchon, la SNCF est devenue ma troisième maison et j'en suis à me réjouir et tenir un argumentaire sur les nouveaux trains,  Francilien flambants neufs mis en service depuis peu sur la ligne H.
Il me reste six petits mois jusqu'au diplôme, si tout va bien dans un peu moins d'un an j'aurais un boulot même surement un CDI et je pourrais enfin aspirer à un peu de tranquilité.
Monsieur A. m'a suggéré que ça serait bénéfique de partir avant. Je commence à penser qu'il a raison...

mardi 29 décembre 2009






Dimanche matin il est arrivé de bonne heure avec les croissants. J'ai eu l'impression de l'avoir attendu toute la nuit. Une nuit particulièrement froide. J'avais passé la soirée et la nuit seule chez lui, j'y ai fabriquer le minuscule sapin photophore pour y déposer nos cadeaux.
Il fait si froid sous les toits que je fais toujours "chauffer" mes vêtements, ma serviette de bain et même la couette (avant de me glisser dans le lit glacé) sur le radiateur à bain d'huile. Ça me rappelle des bouts de mon enfance quand ma grand-mère faisait chauffer mon maillot de corps au dessus du poêle, je crois.

vendredi 25 décembre 2009

jeudi 24 décembre 2009

samedi 19 décembre 2009

ma liste de noël à la demande de l'amoureux



dans le désordre :

- robe froufroutante romantique
- manteau de vraie femme
- sautoir harmonica
- chapeau comme celui de Nais
- miroir ancien (50 cm)
- bijou
- kit grand froid (gants, écharpe, chaussettes)
- gilet noir en maille fine


vendredi 18 décembre 2009



C'était aujourd'hui LE PAQUET DE NEIGE !




jeudi 17 décembre 2009




Je voulais raconter ma journée décousue. J'avais les mots pendant que je mettais du vernis à ongles tout neuf à paillettes et même du bleu (une première !) et puis une fois devant l'écran plus rien. De toutes façons elle n'avait rien d'extraordinaire cette journée. Juste un paquet de neige. Le crêpier des Halles m'a dit qu'il fallait fêter ça et prendre des photos, il m'a proposer de me photographier dans le jardin d'à côté avec ma crêpe au nutella,... c'est un original. Il est drôle. J'irai bien lui acheter une petite crêpe tous les jours rien que pour l'écouter dire des bêtises.
Bon, je devais être la seule de l'univers à ne pas savoir qu'il allait neiger je n'avais pas prévu mes bottes, j'avais seulement mes tennis d'été en toile et mon jean qui devient serpillère quand ça devient mouillé... J'ai eu les pieds trempés et froids toute la journée. Je m'y suis habitué vers la fin.

mardi 15 décembre 2009

texte d'y a un an

Le 11/12/08 pas dans la nuit.

Il s'est passé quelque chose cette nuit. une petite révolution. J'ai senti que quelque chose allait changer. Je n'ai pas dormi 1 minute. J'étais trop excitée au point d'avoir envie que de manger. J'ai encore cogité, le rendez-vous de ce matin, mes envies, mes projets... J'étais électrique ! Je marchais vite dans le métro et la rue, comme-ci j'avais le contrôle et que j'étais déterminée. J'ai un peu peur que ça retombe comme une crêpe ! (...)
Alors j'avais chaud à courir dans les rues. Je suis arrivée 5 min en avance il m'a prit tout de suite, il m'attendait en haut de l'escalier du 1er étage, souriant et accueillant. Les 5 premières minutes étaient difficiles. Par où commencer ? Beaucoup de chose à dire. Alors pour moi c'est un peu partit de tous les côtés, dans tous les sens. Il a posé des questions et semblait intéressé, ce qui est agréable. Je crois que l'on va aller creuser encore plus loin. Et chercher, et pas seulement les clefs perdues juste en dessous du lampadaire. Revenir quelques années en arrière. Je suis ravie de mon rendez-vous. Le prochain est jeudi.

mercredi 9 décembre 2009




C'est arrivé comme ça,  trois demi verres de champagne buent un peu vite et je n'avais pas diner. C'était la toute première fois que j'étais saoul et c'était il y a quelques semaines. Je me suis mise à causer, à dire certaines choses à quelques personnes. La sensation de l'ivresse je la connaissais déjà en fait. C'est celle de l'Alprazolam, un médicament que je prenais pour me détendre et m'endormir à des périodes de mal être intense. C'est un médicament qui est aussi utilisé pour le sevrage alcoolique... Mais contrairement à l'alcool il ne rend pas euphorique. Et c'est dans une euphorie que je me suis retrouvée samedi soir à l'anniversaire d'Emilie. J'ai aimé. Entourée de mes amies et de mon amoureux, j'étais drôle, folle et désinhibée. Totalement consciente de cette folie douce, j'en ai savouré tous les moments. Maintenant à la place de l'Alprazolam il y a les vidéos de cette soirée inoubliable, un anti déprime à regarder sans modération.
Jusqu'à mes 27 ans et demi je n'avais jamais bu d'alcool. J'ai grandi les amis !

lundi 7 décembre 2009

vendredi 4 décembre 2009




Hier, comme tous les jeudis soir entre 21h et 21h30 l'accordéoniste de la station Strasbourg Saint Denis était là. Je tend l'oreille du bout des escaliers pour savoir si il y est bien. En plus il joue La Noyée de Yann Tiersen, je la fredonne. Un Monsieur m'interpelle. Il me demande si j'aime cette musique, je lui répond que - oui, beaucoup et que je prend des cours d'accordéon et que c'est difficile. - Depuis combien de temps ? - Octobre. Il m'avoue que l'accordéon est un instrument auquel il ne toucherait pas mais que c'est toujours fascinant de voir comment ça à l'air simple quand un musicien joue. J'affiche un sourire mais au fond je ne suis pas très à l'aise parce que je ne sais pas quoi dire. Pourtant j'aime cette idée d' échange avec des inconnus. Quand la rame arrive il me tend la main et il me dit qu'il est ravi d'avoir fait ma connaissance. Il monte à l'avant et moi à l'arriere du train.