vendredi 30 avril 2010











Je ne sais pas si je vais bien ou pas. J'essaie de terminer mon mémoire, je le rend et l'agrafe la semaine prochaine. Je ne sais pas si j'aurais encore assez d'énergie pour boucler cinq dossiers en un mois. J'aimerai être capable de travailler des nuits entières sans m'arrêter jusqu'au jour suivant, me dépasser, fournir un effort tellement grand et me dire que je n'aurais jamais imaginé en être capable.
Sinon depuis un mois je suis obligée de renoncer à l'un de mes petits bonheurs, une des choses qui me donne le sourire, qui me fait plaisir, qui me fait penser à autre chose et me sentir bien.... 
Dépenser mon fric !  En achetant vêtements, bijoux et autres futilités. Je ne peux plus, je suis arrivée à un point de non retour où je commence à collectionner les ardoises. Je suis désormais à 3 euros près (le prix d'une crêpe au nutella). Alors je remet mes tas d'envies à plus tard, aller plus tard c'est dans pas si longtemps si tout va bien.

mercredi 28 avril 2010




Hier après-midi en pleine rédaction de mémoire...

- Où habites tu Cécile, à la campagne ? demande Célia.
- Non, j'habite dans une ville, c'est Noémie et Justine qui habitent à la campagne.
- Ah bon Justine ? J'ai dans l'idée que tu habites à Paris.
  (Il parait que j'ai redressé fièrement mes épaules) 
- C'est parce que je suis plus Parisienne qu'une vraie Parisienne !
- C'est dans ta façon de t'habiller, moi je m'habille de façon conventionnelle.
- mais moi aussi.
- ah non, t'es collants ne sont pas très conventionnels ! 


J'avais un collant à fleurs multicolores imitation tatouage. Dans un couloir de métro une fille disait à une autre tout haut et fort dans mon dos que c'était de mauvais goût. Je me suis retournée pour les regarder, pas assez longtemps pour les dévisager, juste leur montrer que j'avais entendu. J'ai pas oser jouer la comtesse de Pimbêche.

dimanche 25 avril 2010

samedi 24 avril 2010

happy happy_

_ J'ai 28 ans.
Je tiens à le rappeler notamment à Charlotte qui me dit-elle n'arrive pas à se faire à mon âge. Même que, quand nous sommes partie dans le jura, elle nous a prit un billet de train - 25 ans et elle flippait que le contrôleur remarque qu'elle avait malencontreusement triché. Il n'a rien remarqué bien sur.

jeudi 22 avril 2010




L'autre soir je suis allée au cinéma seule. Pourtant il en était hors de question parce que pour l'avoir vécue : le cinéma toute seule c'est trop déprimant. J'avais gardé le goût amer de la dernière fois, c'était il y a deux ans. J'étais aller voir Into The Wild, un film sur le destin, entre autre, (et une fin dramatique) alors que le mien de destin était fragile et incertain. J'étais sortie en larmes, complètement déboussolée, j'ai certainement dû me coucher une fois de plus seule ce soir là, à l'attendre, "il" était déjà ailleurs et moi complètement perdue avec ma pensée quotidienne de me foutre par la fenêtre. Il m'a quitté ensuite.

L'autre soir j'avais envie de me vider la tête en ces temps rudes d'écriture de mémoire. Je ne voulais pas rentrer dans la maison vide après notre petit diner en tête à tête au japonais (j'en raffole, cette nourriture est complètement addictive !). J'étais sereine. J'ai courru pour arriver pile à la séance de 22h20, j'avais demander confirmation à la copine Charlotte qui a un iphone à-tout-faire. Le film était drôle c'est vrai. Mais je me suis sentie parfaitement bien entre ces couples, parce que aujourd'hui je me sens vivante.

mercredi 21 avril 2010





 

_ Je n'écris plus ici ces derniers temps car c'est la course au mémoire où je parle d'autisme infantile. J'arrive plus ou moins à écrire, à mon rythme (de tortue), il le faut, je me force. Ça veut dire que je vais au lit à 6 h du matin, que je met le pull de l'amoureux, que je n'ai plus de vernis, que je mange que des pâtes au beurre. (et du nutella.)

samedi 17 avril 2010

vendredi 16 avril 2010

Tout à l'heure j'ai été troublée, pour un petit rien. Je crois toujours que je suis invisible, ou que les gens ne se souviennent pas de moi, qu'ils ont oubliés mon prénom ou l'unique échange que nous avons pu avoir.
A la fin de sa conférence sur la pudeur, la psychanalyste conférencière s'est avancée vers moi avec un très grand sourire, je me tenais prête à ce qu'elle me dise quelque chose, mais quoi ? Et elle m'a dit que mes cheveux comme ça, ça  m'allait bien (mes cheveux séchés n'importe comment avec de gros paquets de nœuds ensuite, ils sont volumineux c'est vrai, avec ma grosse écharpe en dessous c'est encore plus). Je me suis dis qu'elle faisait erreur sur la personne, je lui répond que "on s'est peu croisé" sous entendu : tu te trompes de personne (en même temps c'est pas étonnant on est à chaque fois 200 filles à venir à tes conférences, les 3 promos réunies !) Elle ne m'entend pas, alors je descend les marches de l'amphi et je lui répète : mais on s'est peu croisé - et bien, bien assez me répond t-elle. Là je suis troublée et je lui répond que j'ai toujours l'impression "qu'on ne fait pas attention à moi" puis je me suis sauvée. Parce que cette femme je l'ai vu 3 fois dans ma vie, certes lors de ces 15 derniers jours, pour aller à ses 3 conférences. Alors ce n'est pas possible qu'elle m'est vu, remarqué... Je ne suis jamais intervenue, je n'ai pas toujours été devant pile en face d'elle. Elle s'est trompée car je ne me suis pas attachée les cheveux depuis 15 jours.

vendredi 9 avril 2010

plein de copines se reconnaîtront ;)


refrain
Non, non, non, non
Je ne veux pas prendre l'air
Non, non, non, non
Je ne veux pas boire un verre
Non, non, non, non
Je ne veux pas l'oublier
Non, non, non, non
Je ne veux pas m'en passer
Je veux juste
Aller mal et y'a pas de mal à ça
Trainer, manger que dalle
Écouter Camélia Jordana ;)
Peut-être il reviendra

Non, je ne veux pas faire un tour
A quoi ça sert de faire un tour
Non, je ne veux pas me défaire
De ce si bel enfer
Qui commence à me plaire
Je ne veux pas quitter mon salon

refrain

Non, je ne veux pas aller mieux
A quoi ça sert d'aller mieux
Non, je ne veux pas m'habiller
Non plus me maquiller
Laissez-moi m'ennuyer
Arrêtez avec vos questions

refrain

mardi 6 avril 2010

Ce soir je suis tombée nez à nez avec mon futur cadeau d'anniversaire...
(ou pas !)


lundi 5 avril 2010


Hier.
Avec les copines du CERPE nous sommes allée dans un petit théâtre, en bonnes futures EJE la pièce que nous avons apprécié (puissance 10) parlait des Doltomaniaques !
Après nous sommes partie boire un verre, j'ai bu ma quatrième bière de toute ma vie, c'est bon la bière, en quelques gorgés je deviens "heureuse de vivre".
Je leur ai dit que quand j'habiterais à Paris dans ma petite chambre de bonne (parce que avec notre salaire de travailleur social, on ne pourra pas se permettre mieux à Paris) je les inviterais à boire des coups et on rigolera aux éclats comme on l'a fait.

sur la photo de gauche à droite : Adeline, Cécile, Charlotte, Justine et Nono derrière l'appareil.

dimanche 4 avril 2010

ma bête noire de ce soir




Je vais pas super. Je dijoncte toute seule, vraiment toute seule sans que ce soit la faute de quelqu'un.
J'ai passé la journée assise dans mon lit parce que c'est là où je travaille, je me suis mise dans la tête que je  ne pouvais travailler mon mémoire nul part ailleurs. Je me suis privée d'aller chez Aurélien et j'ai mal partout , mes chevilles croisées et décroisées. Le pire c'est que ça n'a même pas été productif, l'échéance se rapproche,  je m'éparpille, je n'arrive plus à suivre mon plan, à lire les articles. C'est le début de la fin, la fin de la formation clôturée par une montagne de stress et d'incertitudes. Je suis de nouveau boulimique. Je crève d'envie de prendre une douche là tout de suite à minuit 48 et de sortir, d'aller voir dehors, d'aller voir les gens, d'aller voir Paris ma belle. J'y vais demain  au théâtre mélod'amélie avec les copines puis je retrouverai l'amoureux et notre diner en amoureux.

vendredi 2 avril 2010