mercredi 10 février 2010

image : rêve de cette nuit, un divan gigantesque (pardon pour la perspective)


 

C'était hier.
Quand j'ai posé mes affaires je lui ai dis : "aujourd'hui je suis fatiguée alors je m'allonge".
Une fois cela fait je lui déclare que "j'ai envie de me plaindre... - faites".
Alors j'ai dis que j'étais fatiguée, que j'avais mal aux pieds parce que j'avais marché 3h parce que j'étais à la rue et blablala... et aussi que je n'avais plus les seins qui tombaient... Voilà comment à commencé mon rendez-vous avec Monsieur A.
Il n'y a que ici que je l'appelle ainsi, parce que ici je ne parle pas tout à fait comme dans la vraie vie, dans la vraie vie je n'ai rien trouvé de mieux et d'innovant que de l'appeler "mon psy".
Ca faisait longtemps que je ne m'étais pas allongée sur le "divan".
Il y a quelques mois j'avais repris place dans le fauteuil face à Monsieur A. parce que je me sentais seule et perdue et j'avais à nouveau besoin de son regard.
Il y a de nouveaux bibelots à contempler de cet endroit. Mon regard se promène alors. D'abord sur le mur blanc d'à côté qui n'a pour ornement qu'une applique lumineuse. Puis je regarde une à une les statuettes en pierre disposée sur l'étagère d'en face, l'une d'elle a des seins et une autre une moustache. Je continue de poser mes yeux, sur cette grande toile de tissu sombre venue d'ailleurs, décorée de fils de couleur et de paillettes. Je crois que mes yeux font un circuit fermé. Selon ce que je raconte ils se baladent d'un point à un autre sur ce mur auquel je tourne le dos lorsque je suis dans le fauteuil. Et au bout de 45 min quand il m'a dit que c'était terminé je me suis redressée en lâchant du plus profond de mon être : "ça m'a fait du bien !".
J'étais ressourcée et avais le courage de marcher encore un peu sans avoir mal aux pieds jusqu'à l'arrêt de bus pour rentrer.

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