mercredi 24 mars 2010



Je suis fière d'écrire de mon lit. Aurélien m'a prêté son ancien ordinateur portable, un truc qui doit faire la moitié de mon corps, vieux et énorme, un dinosaure dans son genre, avec une douzaine de belles lignes traversant de part et d'autre l'écran. Pour mille raisons je voulais "travailler" dans mon lit, en voici au moins deux : 1/ dans ma famille on a la culture du plumard; 2/ la température extérieure à mon lit, soit : dans ma chambre il fait aussi doux que dehors. Surtout je ne parviens pas à travailler à mon ordinateur où sont emprunt trop d'habitudes.
A l'école j'ai trouvé des cartons remplis de romans. Une fois, il y a un an j'avais emprunté "La petite marchande de prose" j'ai mis des mois à le lire, je lisais quelques pages quand je surveillais les enfants à la sieste lors d'un de mes stages à la crèche et parfois dans le train. J'ai entendu quelque part que pour lire il fallait être psychiquement libre, autant dire que je ne suis pas la bonne candidate pour avaler des livres entiers.
J'ai emprunté "Madame Bovary", jl'ai commencé dans le train. Ce n'est pas le moment d'entamer un roman de 500 pages. Je dois ingurgiter Dolto, Winnicott et Mahler en moins d'un mois.
En attendant le ELLE de cette semaine me fait de l'œil avec ses "290 envies de shopping à tous les prix" écrit en très grosses lettres sur la couverture. J'y cours.

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